Une ostéopathie curative et préventive:
Notre approche thérapeutique globale se base sur des sciences à part entière comme l’anatomie, la biomécanique, la neurologie, la physiologie et la pathologie.
Mais sa véritable originalité, l’ostéopathie la tire de la prévention. Elle intervient à tous les stades :
– Prévention avant toute pathologie.
– Prévention après une pathologie afin d’éviter rechutes et récidives.
– Prévention afin de diminuer l’invalidité, l’impotence et de retarder le vieillissement et la dépendance.
Des traumatismes physiques ou émotionnels anciens ou passés inaperçus sont susceptibles de provoquer des séquelles douloureuses même plusieurs années après. L’ostéopathe fait prendre conscience à chacun qu’il est responsable de son capital santé qu’il peut le préserver par un suivi ostéopathique régulier.
Les limites de l’ostéopathie:
L’ostéopathe connaît ses limites et ne prétend pas tout soigner. Il ne propose pas de guérir les maladies dégénératives (cancer, sida, sclérose en plaque…), les maladies génétiques (mucoviscidose, myopathie…), les maladies infectieuses (tuberculose, tétanos…).
Elle propose néanmoins une amélioration du confort de vie par la prise en charge globale physique et psychique.
Les champs d’application:
L’ostéopathie traite les troubles fonctionnels en recherchant leurs origines. Elle agit sur les systèmes locomoteur, neurologique, cardio-vasculaire, digestif, ORL, céphalique, génito-urinaire, ainsi que sur les séquelles traumatiques.
L’ostéopathie intéresse tous les grands systèmes du corps:
– le système orthopédique et locomoteur: entorses, tendinites, lombalgies, dorsalgies, costalgies, cervicalgies, périarthrites de l’épaule, douleurs articulaires, scolioses, pubalgies, douleurs coccygiennes, douleurs maxillaires.
– le système neurologique: névralgies cervico-brachiales, intercostales, faciales, d’Arnold, cruralgies, sciatiques…
– le système cardio-vasculaire: troubles circulatoires des membres inférieurs, congestion veineuse, hémorroïdes, palpitations, oppressions…
– le système digestif: ballonnements, hernie hiatale, flatulences, troubles hépato-biliaires, colites, constipation, ptôse d’organes, digestion difficile, gastrites, acidité gastrique..
– le système génito-urinaire: douleurs et dysfonctions gynécologiques, cystite, stérilité fonctionnelle, ptôse d’organes, trouble de la fonction sexuelle, énurésie, prostatite, suivi ostéopathique de la grossesse..
– le système ORL et pulmonaire: rhinites, sinusites, vertiges, bourdonnements, céphalées, migraines, bronchites, asthme, bronchiolites…
– le système neuro-végétatif: états dépressifs, d’hypernervosité, anxiété, stress, troubles du sommeil, spasmophilie…
– les séquelles de traumatismes fractures, entorses, chutes, accidents de voiture.
Cette liste n’est pas exhaustive et dépend des causes de ces pathologies.
Les différences entre kinésithérapie et ostéopathie:
La Kinésithérapie est une méthode s’attachant préférentiellement à la rééducation et au traitement des symptômes.
L’Ostéopathie a pour but de rechercher la cause des pathologies, qui peuvent parfois être à distance (problème de cheville entrainant des douleurs de dos) ou parfois d’origine traumatiques anciennes (accident de voiture, chute de ski, fracture du coccyx dans l’enfance), et de les traiter.
Toutes les professions de santé se doivent d’être en étroites relations. Votre kinésithérapeute pourra, par exemple, vous orienter vers un ostéopathe, qui lui-même vous dirigera vers un podologue, un acupuncteur, un orthodontiste, etc.